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Par X
À vous la parole (22 commentaires)
« « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la trouvera. » (Matthieu 16, 21-27)
Je m'attendrais à sauver ma vie en la perdant ; or il ne s'agit pas pour moi de sauver ma vie en prenant ma croix mais de trouver la Vie et « la joie avec un J majuscule, la joie qui emplit le coeur lorsque l'on a rencontré la certitude que la vie n'est pas un chemin qui mène à rien. » (Abbé PIERRE). »
Jacques - 24 septembre 2023 - 11:26
« Merci de m’accompagner tous les dimanches, chaque jour de la semaine. C’est une joie immense d’écouter les textes et de se mettre en présence du Seigneur.
Merci à la retraite dans laville.org »
Rose - 03 septembre 2023 - 22:27
« Oui, échanger librement. Même si ce sont des échanges stériles, mais qui peut le dire?
Je crois personnellement qu’à ce genre de questions chacun répond comme il l’entend, en s’inspirant des écrits de grands maîtres à penser si ça lui parle, ou par sa propre pensée.
C’est sûr qu’il est souvent plus « confortable » d’adhérer à la pensée d’un groupe que de faire bande à part en exerçant sa liberté de penser ou/et de croire, ce qui ne devrait jamais empêcher de se respecter mutuellement sans vouloir dominer ou soumettre l’autre et sans vouloir avoir à tout prix raison ou le fin mot de l’histoire. Écouter sans pour autant forcément adhérer ou renier, juste se faire sa propre opinion sans vouloir l’imposer ensuite tout en la partageant. Tout l’art de communiquer, échanger et philosopher sur l’art de vivre, de penser, de croire et de vivre sa foi dans une religion, des rituels…
Discussion de comptoir pour personnes n’ayant rien d’autres à faire un dimanche après-midi de septembre?!… »
Isabelle - 03 septembre 2023 - 15:12
« Bonjour vous,
- Ce ne sont jamais des échanges stériles. Ceux qui s’expriment ont pris la peine de lire, réfléchir, choisir à ce dont ils vont partager. Cela fait déjà grandir. S’il s’y ajoute la lecture de certains commentaires, cela enrichit l’horizon déjà mis en place. Des dialogues sont amorcés, de soutien, d’approbation ou autre. Et la semence grandit, on ne sait comment.
- Un vieux dicton disait, les dindons s’attroupent et l’aigle marche seul.
Adhérer à la pensée d’un groupe ne veut pas dire absence de réflexion ou absence d’autonomie. Souvent l’adhésion à l’une ou l’autre des traditions survient après mûres réflexions auprès de différentes interprétations. Et le chercheur adhère à celle qui donne le plus de sens à son vécu, à sa vie… tout en n’oubliant jamais le respect dû à l’auteur. Qu’a-t-il voulu dire objectivement selon sa spiritualité à lui, ses rencontres avec Dieu et les autres, sa perception de Dieu, … sa culture, sa façon de voir le monde…
Bonne quête aux aigles qui marchent seuls. Et …
Bonne nuit !
Anita
»
Anita - 04 septembre 2023 - 2:21
« 1. Que veut dire « renoncer à soi-même » ?
- Renoncer à soi-même, c’est renoncer à notre « être de péché » et accueillir « le coeur nouveau et l’esprit nouveau » dont le Seigneur désire nous gratifier. Ce don nous rend aptes à le suivre dans son art de vivre.
Jésus appelle cela naître d’en haut, non de la chair, mais de l’Esprit. Cette naissance d’en haut fait de nous des fils et des filles du Père.
Le refuser serait comme la décision du petit ver à soie qui refuserait de sortir de son cocon. Il ne deviendrait jamais papillon. C’est pourquoi Jésus dit que « celui qui veut sauver sa vie (son être de péché) la perdra » et ajoute que celui qui « perd sa vie (son être de péché) à cause de lui « la trouvera. »
2. « Qu’il prenne sa croix et qu’il me suive » Qu’est-ce à dire ?
Suivre Jésus et adopter son art de vivre c’est sortir du « monde ». Nous ne ferons plus partie du « monde » carJésus nous en aura retiré. Aussitôt nous serons haïs du « monde » tout comme Jésus l’a été. Le disciple de Jésus sera ridiculisé, contesté, méprisé, banni, rejeté, et en certaines circonstances, battu, fouetté, torturé crucifié, décapité…
3. Gagner l’univers grâce à l’être de péché que nous sommes à quoi cela servirait-il si c’est au prix de ne jamais sortir de notre cocon comme le petit ver à soi? Cela serait perdre son âme.
4. Le tout se terminera sur une note de victoire. « Le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors, il rendra à chacun selon sa conduite. »
Anita - 03 septembre 2023 - 11:10
« Merci de nous rappeler haut et fort qu'être chrétien c'est s' élever vers le ciel par la souffrance . Le confort matériel est une illusion de bonheur qui risque d'entraîner de nombreuses personnes à leur perte . Je suis malade depuis 4 ans et je n'ai jamais été aussi heureuse ! La maladie m' a obligée à voir l'essentiel : Dieu . Depuis que j'ai remis Dieu au centre de ma vie , je suis remplie de paix et de joie malgré mes souffrances . J'offre mes souffrances au Christ pour ma sanctification et la conversion des pécheurs ( en particulier la conversion de toute ma famille ) . Si la maladie m'empêche de faire certaines choses , elle fortifie en moi le zèle évangile . Comme nous l'a demandé Benoît 16 , j'évangélise le numérique et je parle de Dieu autour de moi . Mon but dans la vie ? Ramener autant d 'âmes que possible à Jésus . »
Séverine - 03 septembre 2023 - 10:25
« Amen ! Alléluia ! Je me joins à vous dans la souffrance et la prière,
Anita o.v.c. »
Anita - 03 septembre 2023 - 11:13
« Séverine, comme je vous comprends !
C'est dans le creux de la souffrance que l'on trouve Dieu.
Etant jeune, j'ai souffert (le martyr!) pendant 11 ans. La médecin n'étant pas ce qu'elle est maintenant. (Je dois avouer cependant que j'ai traversé une révolte, passagère, contre Dieu.) Mais :
- Unir ses souffrances à celles du Christ, c'est participer à la Rédemption du Monde.
- C'est venir en aide à ceux qui souffrent.
- "Le monde de la souffrance a une solidarité qui lui est propre".
Voilà en 3 lignes ce que dit Saint Jean-Paul II dans sa Lettre "Salvifici doloris".
Cette Lettre, assez longue, se trouve sur internet il me semble.
La croix est lourde à porter, mais le Christ nous aide à la porter.
En union de prière avec vous.
»
Geneviève - 03 septembre 2023 - 13:12
« Merci Geneviève,
J’ai commencé à lire l’encyclique du Pape,
Anita »
Anita - 04 septembre 2023 - 8:18
« Merci seigneur pour ce que tu me donnes chaque jour et je ne le reconnais pas pardon de mes absences et de mes maladresses et mes fautes devant ma fille apprends à ne pas jugée et accepter la souffrance amen
»
Serge - 03 septembre 2023 - 9:22
« Bonjour, si je peux me permettre, ayez confiance en l Esprit Saint, abandonnez vos questionnements et sans doutes les"ruminations" mentales, lors de l offrande euchristique, : j ai confiance en TOI Seigneur, tu connais mon mal, je te l abandonne et m en remets a TOI, et tu agiras, ( ou vouvoiement), des que votre mental prends le dessus, de suite donnez au Seigneur et restez dans la joie, soyez vigilant au mental...bon courage a vous, »
Calire - 03 septembre 2023 - 11:46
« Merci Seigneur, Tu m'invites à passer derrière Toi, pour t'imiter en paroles, en faits et gestes. »
Mireille - 03 septembre 2023 - 9:05
« Merci beaucoup .C est un nouveau départ dans mon coeur et heureuse de servir comme Marie qui nous guide vers Jesus..Je prie avec vous et restons unis pour vivre la mission de l Evangile avec au coeur de se laisser guider aimer et s ouvrir aux autres avec Jesus car sans Lui rien n est possible ." Je veux la misericorde "pour moi et mes freres" »
Gene - 03 septembre 2023 - 8:37
« « Pour que nous sentions la distance entre nous et Dieu, il faut que Dieu soit un esclave crucifié. Car nous ne sentons la distance que vers le bas. Il est beaucoup plus facile de se mettre par l’imagination à la place du Dieu créateur qu’à la place du Christ crucifié. »
Pourquoi vouloir se mettre à la place du Dieu créateur ou du Christ crucifié même par l’imagination?
N’est-ce pas vouloir se prendre pour Dieu lui-même?
Personnellement je n’ai pas besoin d’un esclave crucifié pour sentir la distance entre Dieu et moi/nous, mais peut-être parce que Dieu n’est pas pour moi qu’un Dieu incarné dans un homme. Il est présent, pour moi, dans et avant la création toute entière, dans la vie, la « (co-)naissance » et la transformation (au-delà de l’action humaine dont on parle tant dans le domaine du réchauffement climatique) de l’univers visible et invisible…
Ps 138 « Savoir prodigieux qui me dépasse, hauteur que je ne puis atteindre !
Où donc aller, loin de ton souffle ? où m'enfuir, loin de ta face ? »
Partout « l’ignorance » des hommes me parle du seul Dieu, au-dessus de tout. Qu’il ait voulu naître homme parmi les hommes ne me gène pas tant qu’il n’est pas réduit seulement au Fils, mais toujours relié au Père par leur Esprit commun, pour adorer le Père en esprit et en vérité.
Mais il me semble que beaucoup de chrétiens s’arrêtent trop souvent à la figure du Fils, qui leur ressemble(rai), sans la relier au Pere et à l’Esprit
C’est en tout cas souvent mon ressenti dans l’Eglise. »
Isabelle - 01 septembre 2023 - 14:17
« Bonjour Isabelle, votre billet me fait réfléchir et du coup je me pose la question inverse. Le catholicisme intègre-t-il la conception d'une déification possible de l'homme comme participation telle qu'elle est évoquée par Maxime le Confesseur dans ses Ambigua ( env.Vème s.) ou par Grégoire Palamas (env.14ème s.)? En se défiant de tout pélagianisme, une "déification" de l'homme a en effet été pensée dans la théologie byzantine, dans le processus de synergie des "δυνάμεις"/"énergies" humaine et divine, la première obéissant à la seconde:
" Dans son intégrité, Dieu déifie ceux qui en sont dignes en s'unissant à eux, non pas hypostatiquement, ce qui appartenait au seul Christ, ni essentiellement, mais par une petite partie des énergies incréées et par la divinité incréée." G.PALAMAS, Contre Akindynos, V,26.
Avec toute l'humilité que ces propos requièrent, en chemin... »
En chemin... - 03 septembre 2023 - 9:19
« Oui, bien sûr, la déification de l’homme. Je ne comprends pas tout ce que vous dites, mais j’en comprends l’idée, il me semble.
La déification de l’homme est, pour moi, une notion qui n’a lieu d’être que comme définition de la déification de l’humanité tout entière, et c’est cette déification toute entière de l’humanité toute entière et de chaque homme en particulier qui révèle la véritable image de Dieu, Père fils et saint esprit, et surtout créateur et miséricordieux, de la même façon pour tous…
Mais à cette « déification de l’homme » s’ajoute la sanctification de la création toute entière…
Je ne sais pas si c’est clair ce que je dis, ni dans la ligne de l’enseignement de l’Eglise, mais c’est le fruit de mon expérience, ma réflexion, mes méditations et ma foi… »
Isabelle - 03 septembre 2023 - 11:56
« Si si je comprends. En fait nous n'aurons pas de réponse ici. On ne fera qu'échanger librement, mais c'est déjà ça. C'était une petite parenthèse; ce genre de questions n'intéressent pas tellement, quand elles ne suscitent pas carrément la défiance. ( on dira: Vanité des vanités et tout est vanité!) »
En chemin... - 03 septembre 2023 - 14:15
« Comme Maxime le confesseur je ne sais pas mais la théosis (divinisation ou déification) est enseignée dans la théologie orthodoxe et catholique orientale). Elle est l’appel de l’homme à rechercher le salut par l’union avec Dieu, la divinisation de la matière et la disparition du péché.
« Comme cette eau se mêle au vin pour le sacrement de l’Alliance puissions-nous être unis à la divinité de celui qui a pris notre humanité. »
Prière de la liturgie catholique.
« Fais-nous participant de ta divinité comme toi tu t’es fait participant de notre humanité. »
Parole dite au moment où l’on met une petite goutte d’eau dans le vin juste avant l’offrande du vin à l’offertoire. » »
Anita - 03 septembre 2023 - 14:34
« Merci pour vos lumières professeur! ( ah vous n'aimez peut-être pas la formule de politesse ... ) »
En chemin... - 03 septembre 2023 - 15:22
« Bonjour En chemin,
Pour les formules de politesse…
Je devais partir pour la messe, et j’ai des personnes à m’occuper, désormais je m’abstiendrai et vous resterez avec vos questionnements, aux dominicains de vous répondre à partir de maintenant si cela leur chante. Continuez à répéter à tout vent que ce n’est pas sur ce site que l’on répondra à vos questions et qu’elles n’intéressent personne. Je sais maintenant que ce n’est pas vrai. C’est vous qui êtes incapables de respecter les auteurs de la Bible en essayant de comprendre objectivement ses écrits. Il était facile de trouver sur internet la réponse à vos questions. J’ai vite cherché pour vous rendre service J’ai trouvé et copié le mot « divinisation ». Un dictionnaire ça existe.
Vous n’êtes pas vraiment intéressé à ce que l’on réponde à vos questions , cela vous choque et vous cherchez le « moucheron » qui saura heurter ou déstabiliser ; pour vous c’est cela est le plus important. Je secoue la poussière de mes sandales et vous confie à la miséricorde du Seigneur. J’ai une vie à vivre. Et pas de temps à perdre.
Quant à ceux qui ont du bon sens, je vous dit que j’ai apprécié tous vos commentaires. Je les lisais tous avec joie et j’y ai rencontré des aimant Dieu qui m’ont sorti de ma solitude spirituelle pendant les vacances. Je poursuis ma route en présentiel avec des personnes désireuses de rencontrer le Seigneur. J’ai une vie synodale à vivre.. Je vous souhaite « Bonne route ! »
»
Anita - 03 septembre 2023 - 21:15
« Je ne m'y attendais pas à celle-là... Je souhaite pour ma part une agréable soirée... »
En chemin... - 03 septembre 2023 - 21:40
« Chère Isabelle,
« Beaucoup de chrétiens s’arrêtent …à la figure du Christ … sans la relier au Père et à l’Esprit. »
… toute la messe est orientée vers le Père, par le Fils et dans l’Esprit,
Ex. Toutes les prières sont adressées au « Seigneur »
« Dieu de l’univers » au « Seigneur Dieu » et se terminent : « … par le Christ notre Seigneur »… ou encore… par :
« Par Jésus Christ ton Fils notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint Esprit, Dieu pour les siècles des siècles. »
La messe débute ainsi :
« La grâce de Jésus Christ, l’amour universel de Dieu notre Père et la communion de l’Esprit Saint soient toujours avec vous. »
Peut être êtes-vous étonnée de leur relation privilégiée avec le Christ?
J’ai fini par comprendre que la relation avec Dieu ou Marie ou les anges … se vit aussi selon les besoins de la dynamique psycho-spirituelle de chacun.
- C’est ainsi que cette orpheline à quatre ans m’a confié, alors adulte : « Je n’avais plus de mère, j’ai choisi Marie, elle ne m’a jamais abandonnée. »
- Moi, j’avais besoin d’un ami, je m’adressais à Jésus.
- L’une de mes collègues a choisi Jésus comme grand frère…
- Vous avez choisi notre Père du ciel… et pourquoi pas.
- À quatre ans, je priais « Dieu », à 6 ans lors de ma communion, j’ai commencé à prier Jésus, à trente ans le Père éternel, et l’Esprit Saint de façon plus explicite, dans les années ´70 et surtout depuis que j’ai participé au dernier synode … à chacun son cheminement…
Tous sont à respecter… »
Anita - 04 septembre 2023 - 9:09